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La technique, la nature, la responsabilité
La technique ancestrale
Hans Jonas caractérise la technique depuis que les hommes existent, pour la mettre en contraste avec la technique moderne (XVIIe siècle).
La Terre est immortelle et inépuisable, car les hommes ne transforment qu'une parcelle de la nature. La césure fondamentale est la technique moderne, qui a des effets globaux sur la nature.
| Nature | Artefacts |
|---|---|
| Immunité | etc. |
| Inépuisable | Épuisable |
| Immortelle | Précarité |
| Immuable | Changement |
| Souveraine | etc. |
La technique moderne : démesure et éthique de la responsabilité
Le devoir comme impératif allégorique
À l'exception de la médecine, la technique n'a pas d'éthique globale. L'éthique est anthropologique : elle a l'homme pour centre. Elle ne considère donc pas la nature ou d'autres êtres non humains.
Impératifs :
- Hypothétique (= devoir relatif)
- Catégorique (= devoir absolu)
Il y a deux options : mentir ou rester moral. Mentir n'est pas prudent. On ne peut jamais prévoir les conséquences futures.
Technique et éthique
Avec les révolutions techniques, la science donne une puissance démesurée aux hommes sur la nature.
Le concept de devoir suppose une réforme de du devoir. Le Devoir est toujours réciproque, mais il pert maintenant sa réciprocité dans le futur.
La vie doit rester possible et désirable.
Il faut être vigilant car on ne peut pas prévoir les conséquences de nos actions.
Certains penseurs substituent ce concept au capitalisme, et à l'homme du capitalisme.